Le
rôle de la troisième vertèbre lombaire dans la génèse
des maladies ostéo-articulaires d'origine mécanique.
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Introduction - Cas clinique
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morphologique -
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cliniques - Bibliographie & contact -
C'est
le professeur Delmas qui a mis le premier en lumière la valeur
fonctionnelle de certaines vertèbres : - le rôle de rotule de D12 , vertèbre charnière sur laquelle les muscles des gouttières ont peu d'insertions. |
- Mais c'est surtout L3 qui possède un arc postérieur très développé qui sert de point d'appui à l'épi-épineux dans son action de redressement du rachis une fois que L3 est fixée au bassin par l'intermédiaire des faisceaux iliaques du long dorsal. Située au sommet de la lordose lombaire avec des plateaux parallèles entre eux et horizontaux L3 est la première vertèbre vraiment mobile du rachis lombaire, L4 et L5 fortement amarrées au bassin formant une transition statique plûtot que dynamique. C'est, nous le verrons plus loin, l'utilisation de L4 et L5 à des fins dynamiques qui va provoquer lombalgies par contrainte sur les articulaires postérieures, usure des disques inter vertébraux ou bien hernies discales. |
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Pour
mieux comprendre le fonctionnement du système musculaire caractérisant
l'attitude dynamique nous allons décrire d'abord le système
servant au redressement du rachis à partir de L3, puis le système
servant à l'amarrage du rachis en dessous de L3 A) Au-dessus de L3:
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B) Au-dessous de L3 :
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Ces
deux éléments quoique importants sont insuffisants pour
expliquer la cyphose lombaire basse nécessaire à la
dynamique du corps humain. LA
RETROVERSION DU BASSIN : Elle est de deux sortes mais sera toujours
caractérisée par une verticalisation du sacrum.
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Dans
ce cas précis la distance sternum-pubis est diminuée avec
pour corollaire un blocage diaphragmatique et une gène au redressement
du tronc, facteur de pubalgies, de contractures ou claquages des abdominaux
ou des ischio-jambiers. Cette bascule adynamique pour le fonctionnement de l'individu dans sa globalité conserve la dynamique des membres inférieurs quand on évite de se redresser et surtout que l'on évite de se servir des abdominaux (skieur qui fait l'oeuf ou jardinier qui travaille longtemps le dos arrondi par exemple). |
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Noter aussi que lorsque le torse sera redressé, la cyphose lombaire basse sera maintenue par les muscles redresseurs du tronc sans que la contraction des pelvi-trochantériens soit nécessaire. Une plus grande liberté du mouvement sera ainsi obtenue. |
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